Micmac au Bleu Zinc

Titre : Micmac au Bleu Zinc
Auteur : Vincent Callegari
Edition : Autoédition
Genre : Fantasy
Nombre de pages : 357
Format lu : ebook

Service de presse reçu en échange d’une chronique, partenariat non rémunéré

Résumé :

Venez plonger au cœur d’un Paris électrique aux touches africaines et gobelines, et découvrez les petits secrets du club le plus puissant de la capitale, le Bleu Zinc. Ses membres possèdent le don de générer de l’électricité au bout de leurs doigts…

Moi c’est Kapsigargan Gob’Banquier, Kaps pour les intimes. Comme mon nom ne l’indique pas, je suis le seul taxi gobelin de Paname. Le majordome du Président des Bleus, un certain Albert m’a demandé de retrouver leur directeur commercial. Difficile de refuser quand on sait qu’on risque de finir en grillade.
Et moi c’est Dana Morigan, journaliste à L’Eclaireur de Paris. Le rédac’ chef m’a confié l’écriture d’un article sur des fuites d’informations chez ces même Bleus. Ca tombe pile-poil car c’est mon sujet de prédilection et j’avais besoin urgemment d’argent.
Quant à moi, Albert, j’espère que ces deux pions accompliront leur mission afin de remplir le grand projet du maitre.

Mon avis :

Je commence cette chronique en remerciant l’auteur de m’avoir envoyé son roman pour que je puisse le découvrir et devinez ce qui m’a tapé dans l’œil en premier ? La magnifique couverture évidemment !
Non mais attardons-nous quelques minutes sur cette merveilleuse pépite colorée dans les tons bleutés qui ne rendent que plus éclatante la flamboyante chevelure rousse de notre héroïne. De toute beauté !

Ensuite, le résumé m’avait bien intriguée avec son enquête dans un Paris aux allures steampunk qui ne manquait pas d’originalité. J’ai sauté sur l’occasion de découvrir cette histoire et j’en sors vraiment ravie.
Les chapitres alternent de point de vue avec en premier lieu Kaps, le seul et unique chauffeur de taxi gobelin de tout Paris qui attise autant la curiosité que le mépris suivant les personnes qui montent dans son humble taxi et qui va se retrouver embarquer dans une folle aventure un peu contre son gré. J’ai trouvé que c’était un personnage fort sympathique qui arrive à se retrouver dans des situations parfois catastrophiques et qui s’en sort tantôt avec brio, parfois avec chance et d’autres fois encore avec beaucoup d’ennuis.
On suit ensuite Dana, notre charmante journaliste rouquine qui trône sur la couverture et qui n’a pas sa langue dans sa poche pour notre plus grand plaisir même si ça lui joue parfois des tours. Elle n’a pas froid aux yeux et accepte de découvrir qui est la taupe qui fait fuiter des informations chez les Mages qui à se mettre en danger pour pouvoir récolter le pactole qu’il y a au bout.
Et enfin, la dernière voix est celle d’Albert, le majordome d’un homme puissant qui va engager nos deux héros en dissimulant bon nombre d’informations et en leur mettant la pression de manière peu engageante.

C’est très dynamique et le fait d’alterner entre les différents personnages permet de faire à la fois avancer l’histoire tout en gardant une part de mystère qui se dévoile au fur et à mesure que l’enquête progresse.
Le worldbuilding est également très intéressant avec ce contexte de magie électrique qui permet notamment d’animer des animaux-robots qui ont l’air incroyables. J’ai beaucoup aimé le côté steampunk du récit qui lui offre une touche particulière qui colle bien avec l’ambiance.
Certains articles de journaux viennent s’intercaler entre les pages de l’intrigue pour nous fournir d’autres éléments du contexte social, politique ou autre qui permet au lecteur de non seulement profiter d’un bel effet de mise en page mais également d’avancer dans l’histoire en récoltant des informations par un biais original qui, une fois de plus, colle parfaitement à l’ambiance du roman.

Une belle découverte qui se lit toute seule !

Ma note : 16/20

⭐⭐⭐⭐

Note : 4 sur 5.