Horreur

Halloween en 13 nouvelles

Halloween en 13 nouvelles, Editions Kadaline, 192 pages

C’est aujourd’hui que sort ce frissonnant recueil de nouvelles que j’ai pu lire en avant-première grâce aux Editions Kadaline que je remercie énormément.
Du glauque, du fantastique, de l’étrange peuplé de sorcières, esprits et autres monstres de la contrée d’Halloween; il y a de tout et pour tous les goûts pour vous offrir frissons et sueurs froides lors de la nuit du 31 Octobre !

Résumé :

Depuis les cérémonies celtiques de Samhain aux actuels bonbons et citrouilles d’Halloween, quand le ciel descend vers la terre et que l’obscurité avale la lumière, la mort s’invite chez les vivats. Fantômes, âmes errantes, créatures, démons, les monstres de l’au-delà viennent rivaliser avec les assassins de notre monde.

A travers leurs contes inquiétants, leurs histoires sanglantes et sordides, leurs récits à mourir de rire, à dormir debout ou ne plus dormir du tout, six auteures et septs auteurs du GAHeLiG (Groupe des auteur.e.s helvétiques de littérature de genre) vous emmènent sur les chemins les plus sombres de leur imagination.

Mon avis :

Les portes entre les deux mondes sont ouvertes et les auteurs et autrices s’en sont donné à cœur joie pour nous proposer des histoires toutes plus originales et frissonnantes les unes que les autres.
J’ai beaucoup aimé être transportée dans ces différents univers tous reliés par le fil conducteur halloweenesque qui offre des histoires aux thèmes sombres, dérangeants, sordides ou magiques.

Parfait pour des jours frissonnants portés par 13 plumes différentes qui vous plongeront chacune dans une ambiance particulière.
La première, Petits enfants, petits soucis de Catherine Rolland : elle était géniale et m’a bien faite rire avec le revirement de situation à la fin, j’ai adoré !
La seconde, Peine partagée de Sara Schneider : est l’une de mes préférées avec une plume douce, envoutante qui m’a transporté pendant Samhain avec cette jeune fille. C’est à la fois beau et triste : le combo parfait pour une histoire à raconter autour d’un feu de camp en forêt la nuit du 31 Octobre.
La troisième, La laveuse de nuit de Nicolas Genoud : elle m’a un peu moins transporté que les autres même si j’ai bien aimé la lecture et l’idée.
La quatrième, La malédiction de Dromoland de Lionel Truan : également même si l’idée était très bonne ! J’ai beaucoup aimé me déplacer dans ce manoir et j’ai imaginé sans soucis à quel point la bâtisse devait être terrifiante.
La cinquième, Tableau de chasse de Gilles de Montmollin : celle-ci est plutôt intéressante avec une bonne idée mais un peu trop vite expédiée malheureusement, j’aurai aimé que cette nouvelle soit plus longue pour mieux en apprécier la substance.
La sixième, La lanterne qui pleure de Gaël Grobéty : pauvre Jack. J’étais triste pour lui à la fin de cette nouvelle. Mais peut-on espérer une fin heureuse lorsqu’il s’agit d’Halloween ? Peut-être pas, ça fait parti du jeu. En tout cas la plume était belle, l’histoire prenante et j’aurai bien voulu rester encore un peu auprès des personnages.
La septième, Citrouille de Amélie Hanser : intéressante et triste. C’est fou ce que la différence (une couleur de peau, de cheveux, une manière de vivre, …) peut exacerber la jalousie et rendre les humains débiles et méchants. La condition de Citrouille qui l’a amené à choisir d’être elle aussi mauvaise pendant quelques instants est triste, mais quelque part elle est également libre de faire ce qu’elle désire contrairement aux habitants du village qui restent enfermés dans la bêtise, la méchanceté et l’ignorance. Une belle morale.
La huitième, Pépin de Courge de Fabrice Pittet : celle-ci était très originale en se plaçant du point de vue des sorcières et non d’humains, mais le style de la sorcière qui sort des ‘wesh’ toutes les deux minutes m’a un peu déplu. L’idée de sorcières modernes était bien choisie, la quête mêlée à une petite vengeance pousse bien l’histoire, l’idée était bonne mais le format peut-être un peu trop court pour apprécier pleinement l’histoire.
La neuvième, Le coq fantôme de Cormeny de Bénédicte Gandois : saugrenue mais excellente cette idée de coq fantôme, je ne m’y attendais pas. J’ai bien aimé c’est original et plein d’humour avec un côté tragique en même temps.
La dixième, Là-haut sur la montagne de Lucien Vuille : si le flic est totalement antipathique et m’a au premier abord paru détestable, le revirement de situation m’a fait reconsidérer ma vision de cet homme. L’histoire est bien, sympa et ressemble un peu au jeu du loup-garou où l’on cherche un meurtrier parmi un groupe de suspects donnés.
La onzième, Fiestalloween de Jean-François Thomas : j’ai adoré ! L’ambiance sanglante et glauque est au rendez-vous et la fin est fabuleuse ! Même si je ne savais pas qu’un poulpe et une Dame Blanche avait des choses en commun, c’est très bizarre mais ça fonctionne vraiment bien et ça fait son petit effet pour une ambiance garantie. Je me répète mais j’ai vraiment adoré !
La douzième, Le Temps noir de Déborah Perez : pas mal du tout. Très bien écrit, on est happé par l’ambiance pesante et brumeuse de cette histoire que j’ai beaucoup aimé.
La treizième et ultime nouvelle, Ma vie aux enfers de K. Sangil : ahah quelle fin en apothéose ! Magnifique, je ne m’y attendais pas et j’ai été bluffée. J’ai adoré ce revirement de situation, du pur génie ! Un très bonne fin qui clôture à merveille ce recueil de nouvelles que j’ai beaucoup aimé.
J’adorerai un second recueil l’an prochain pour découvrir toujours plus de styles, vivre de nouvelles aventures horrifiques et me plonger de nouveau dans une ambiance halloweenesque digne d’un film d’horreur.

Merci aux éditions Kadaline pour cette découverte, n’hésitez pas à aller faire un tour sur leur site : https://www.kadaline.ch/

Ma note :

Note : 4 sur 5.

16/20

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