Horreur·Science-fiction

Bathory

Titre : Bathory : Par la chair et par le sang
Autrice : Orezza D’Antes
Editions : Octoquill
Genre : Science-fiction, horreur
Nombre de pages : 436

Service de presse – Partenariat non rémunéré

Résumé :

Paris, hiver 1898.

Une comtesse hongroise inconnue, dénommée Elizabetha Bathory, devient la reine des nuits de la capitale. Les hommes se pressent autour d’elle, attirés par sa beauté et son aura si particulière.

En dépit de ses préventions, Lord Sandingham, aventurier et grand amateur de femmes, ne lui résiste pas plus que les autres. Or, peu à peu, il s’affaiblit, prenant la torpeur qui l’envahit comme un effet secondaire de l’opium qu’il fume.

Pourtant, des rêves sanglants où Elizabetha lui lacère la peau pour lui sucer le sang le hantent. Le matin les dissipe sans appel : nulle blessure n’est visible. Sandingham s’acharne donc à ne pas croire…

Jusqu’à ce que sa réalité bascule.

Mon avis :

Je remercie les Editions Octoquill pour l’envoi de ce service presse en l’échange de mon avis car cela faisait un petit bout de temps que ce titre m’intriguait.
Vous vous en doutez sûrement mais c’est bel et bien la sublime couverture qui avait attiré mon regard en premier lieu. La comtesse Bathory qui l’illustre respire la beauté sauvage et mortelle et nous provoque par son regard tout en nous faisant comprendre qu’elle est bien au-dessus de nous par ce simple contact visuel. Le choix de couleurs est somptueux et nous plonge dans le luxe parisien avant même que l’on entame la première page.

En second lieu, c’est l’évocation des vampires qui m’a plu d’autant plus avec une œuvre sur la Comtesse Bathory que je trouve assez peu représentée et qui donc m’intriguait encore plus. Et enfin, ma précédente expérience de lecture avec cette maison d’éditions m’avait fait découvrir un roman qui m’avait beaucoup plu et je voulais donc retenter l’expérience sur un nouveau titre. D’autant plus que j’avais entendu de bons avis sur cette autrice qu’il me tardait de découvrir.

D’emblée, la plume m’a embarquée dans une atmosphère sensuelle par l’aura que dégage Elisabetha avec son côté prédatrice féline qui enjôle sa victime pour mieux l’attirer dans ses filets et se transformer en créature sadique et sanguinaire.
Bathory est dépeinte comme une femme à l’honneur bafoué qui cherche à se venger tout en tirant parti de son intelligence et de sa beauté pour arriver à ses fins. Délicieusement envoutante, elle sait offrir un côté aussi fragile qu’une poupée de porcelaine pour mieux tromper ses nombreuses victimes.
Car sous ses airs de femme fatale, elle cache une personnalité bien plus sauvage et violente qu’il n’y paraît et on suit avec délectation son ascension dans le monde de la haute société et de la nuit avec plus ou moins de succès et d’embûches.

Si j’ai aimé le personnage d’Elisabetha, j’ai parfaitement détesté celui de Lord Sandingham de part son attitude exécrable et sa vision de la femme qu’il n’arrive à décrire que par des qualificatifs vulgaires. Si on lui rajoute un goût immodéré pour le luxe ainsi qu’une vision de lui-même tel un dieu ayant tous les droits, cela rend le personnage encore plus détestable. Son petit jeu de ‘je t’aime, je te hais’ avec la comtesse a d’ailleurs malheureusement fini par m’agacer même si Elisabetha lui donne la réplique avec un franc-parler bien senti.

Si la plume est délicieuse et immersive, j’avoue avoir trouvé la fin un peu abrupte et j’aurais aimé avoir un peu plus du côté ‘croqueuse de jeunes femmes baignant dans leur sang’ qui a fait la renommée de cette femme mystérieuse.
Les idées de l’autrice viennent peindre une aventure originale et agréable à lire qui colle parfaitement pour un mois d’Octobre un peu spooky et qui se mariera à la perfection avec certaines catégories du Pumpkin Autumn Challenge de cette année.

Ce fut une agréable découverte qui m’a donné envie de découvrir les autres œuvres de l’autrice et notamment Fachinèira également publié aux éditions Octoquill et qui m’intrigue tout particulièrement.

Ma note : 15/20

Note : 4 sur 5.

5 commentaires sur “Bathory

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